A l’époque, la bataille finale contre le démon à 10 queux Juubi se jouait. Le destin du monde et celui des ninjas était incertain, mais pourtant, l’humanité a fait preuve d’une détermination collective pour endiguer le fléau à jamais ! Les pertes furent grandes, mais les résultats fructueux. Le roi démon fut scellé et détruit, effaçant ainsi de l’histoire tout ce que pourrait devenir les Bijuus dans le futur.

Personne n’en était ressorti indemne. Les grands pays avaient perdu le trois quart de leur force durant cette guerre, si bien que le système de village ninja lui-même était remis en question ! Certains avaient été touchés plus que d’autres, puisque le Kage avait été aussi sacrifié dans la bataille. Les villages cachés tentaient de se reconstruire péniblement malgré tout. L’alliance Shinobi précédemment créé devenait petit à petit une simple façade, puisque chacun craignait un mauvais coup de l’autre, profitant de l’affaiblissement collectif. Une victoire amère sur Juubi à laquelle l’idéal de paix clamé n’a pas survécu très longtemps…

Malgré les tensions apparentes, la paix demeura encore une vingtaine d’année après la fin de la guerre. Encore un peu tous traumatisé par celle-ci, et même si les plus virulents se tenaient prêt à une rechute, le dégout du carnage restait bien ancré. Bien entendu, avec la disparition des Bijuus et des Jinchuuriki, la quête du pouvoir s’en voyait grandement diminué. Un humaniste y voyait une raison à la paix collective et au début d’une aire nouvelle empli d’espoir et d’avenir… Mais un moine y voyait quant à lui, le début de ce qui allait être une série d’évènement tous plus horrible les uns que les autres.

Nul n’est sans savoir que l’apparition des Bijuus, ou plutôt de celle de Juubi divisé ensuite en neuf démons à queux, est le résultat de la force naturelle de mère nature, afin de créer un équilibre en ce monde. Les émanations de chakra de ces forces, aussi précaires soient elles, étaient nécessaire au maintien de ce même équilibre. Là où l’homme pensait avoir vaincu un fléau, il n’avait fait que pousser le domino qui entrainera des années plus tard, le début d’un cataclysme sans nom.

Les semaines passaient, et les scientifiques du monde entier s’accordaient tous sur un même point : un dérèglement majeur était en train de se produire. Des pluies diluvienne s’abattant sur le pays de la foudre pendant des semaines, des traces de souffre retrouvé dans de nombreux points d’eau du pays du feu, et une chute brutale de la température dans celui de l’eau… Même si la situation semblait inquiétante, personne n’aurait pu penser que la cause se trouvait une vingtaine d’année en arrière ! Les communautés scientifiques et religieuses voulaient se faire entendre (et Dieu sait si c’est un exploit de les réunir ensemble), mais les gouvernements ne voulaient pas s’alarmer. Les pays commençaient à peine à se reconstruire et l’idée de replonger la population dans la peur et l’incertitude, pour de simples suppositions, ne semblaient pas envisageable du tout. Bien mal leur en a pris… Mais les scénarios catastrophes débutent toujours de la même manière n’est-ce pas ?