Shinobi No Cataclysm
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 Togushi Kensaku ~ Shodaîme Raïkage

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Togushi Kensaku ~ Shodaîme Raïkage Empty
MessageSujet: Togushi Kensaku ~ Shodaîme Raïkage   Togushi Kensaku ~ Shodaîme Raïkage Icon_minitimeSam 27 Juil - 23:58


Identité
Ninja
Nom : Kensakan
Prénoms : Togushi
Age : 25 ans
Grade : Raïkage

Capacités
Pouvoir Spécial : Clan Togushi : Création de portails par lequel l'utilisateur peut faire voyager tout objet ou corps le traversant, d'un point A à un point B. En fonction de la particularité du portail, il est possible d'altérer la matière et la forme de l'objet en question.

Affinités : Raïton / Doton / Katon

Apparence & Psychologie du Personnage :
Nous sommes arrivé à une époque, où le pays entier connait cette personne. Cet homme, avant même d’occuper la place de chef du village de la foudre, était déjà renommé pour ses faits d’arme et sa bravoure. Plus qu’un personnage, une icône. Son visage n’est donc pas inconnu ! Les trais fins, et dessiné, un visage qui inspire confiance et respect, ponctué de deux prunelles bleues. Un sourire aguicheur sur un teint légèrement halé, commun aux originaires du pays de la foudre. Grand et élancé, à la musculature prononcée, il arbore fréquemment une tunique en cuir matelassé, légère, lui permettant de garder toute sa mobilité. Un turban de couleurs vives, rouge et bleu, est noué autour de sa tête et retombe le long de son dos. Efficace pour désorienter un ennemi grâce à des mouvements frénétique, il l’utilise aussi parfois pour masquer son visage, ne laissant que dans son sillage, le reflet de ces couleurs chatoyantes. Armé d’un long sabre à la poignée unique en son genre, qu’il laisse accroché dans son dos, il revêt aussi parfois à sa main gauche, un gant muni de griffes acérées, dont l’utilité est multiple.

Grand philanthrope, il se dévoue à son prochain et reste à l’écoute des citoyens. Une plaisanterie ? Peut-être un petit peu… Son poste de Raikage lui étant tombé dessus comme une tong sur le coin du nez, le jeune homme a encore du mal à s’y faire. La paperasserie et le manque d’aventure ne lui scié guère, et il ne loupe pas une occasion de sortir du village pour régler un problème en personne. Grand solitaire, il refusera d’être tenu en laisse ou même d’être oppressé d’une quelconque manière que ce soit. Cela dit, le courage est une qualité qui le caractérise, ainsi que son sang-froid à toute épreuve. En situation de crise, il saura prendre les devants et réagir intelligemment pour la protection de ses citoyens. Bien que son caractère réservé puisse laisser penser le contraire, il reste assez courtois et charmeur, usant de son charisme et de son intelligence pour parvenir à ses fins.


Biographie :
Trois ans avant aujourd’hui, j’étais loin d’être à la place que j’occupe actuellement ! Je n’hésite pas à dire que ma place de chef du village est grandement facilitée maintenant, par rapport à mes prédécesseurs. Je me souviens de l’époque où le paratonnerre n’avait pas encore été construit… Jônin du pays de la foudre, je n’avais pas grand-chose qui me démarquait de mes semblables, et pourtant, un homme semblait penser le contraire. Togushi Fukei était le Raikage dix-huitième du nom, et aussi le chef de mon clan. Il m’avait pratiquement vu grandir et suivait mon parcours avec la plus grande attention, bien que la raison m’échappe encore… Une fois mon grade de ninja d’élite atteint, je fus enrôlé dans les forces de protection du village, travaillant donc à la sécurité de cet homme. A l’époque, la situation était difficile, le cataclysme était toujours aussi présent. Un orage sans fin, mêlé de pluie plus dru qu’à Ame no Kuni et des éclairs si terrifiant qu’un maître en Raïton en pâlirait de jalousie… La vie était très difficile, et le village s’est petit à petit adapté à ces conditions en déménageant sur les hauteurs des pics du pays de la foudre, plutôt que dans des zones exposés et à risque comme les plaines et les vallées. Malgré ça, il n’était pas rare de voir un bâtiment se faire violemment exploser par un éclair, ou une demi-douzaine de personne se faire électrocuter sans prévenir. Isolé du reste du monde, la survie du village pendant tant d’année reste encore un mystère à mes yeux…

-"Vous savez, mon accession au pouvoir pouvait sembler être une mauvaise blague."

-"Ah bon ? Racontez-moi un peu ça."

-"Et bien…"

Je me souviens du début de cette journée... Une réunion exceptionnelle était tenue au palais de la foudre, regroupant le Raikage, ainsi que ses conseillers en plus de plusieurs scientifiques. A l’époque, je me contentais de rester debout derrière lui sans rien dire… Je n’écoutais que d’une oreille distraite, tout en regardant la pluie et l’orage s’abattre dehors. Une journée habituelle en somme.
Et pourtant, celle-ci avait quelque chose de différent. Il y avait de ça quelques mois, un projet ambitieux avait débuté. Il était question de mettre fin au cataclysme qui touchait le pays de la foudre depuis presque deux siècles, en érigeant une série de paratonnerres, tous relié à une gigantesque tour au centre du village. Autant dire quelque chose de dingue et d’irréalisable ! Mais c’était mal connaitre les ingénieurs de Kumo gakure… Le projet touchait à son terme, et la mise en service devait se dérouler cet après-midi même ! Le résultat voulu était d’absorber toute l’énergie statique contenue dans les nuages pour la rediriger dans le sol, et ainsi faire stopper ce déluge.

La discussion oscillait entre l’enthousiasme et l’anxiété… Jamais quelque chose de ce genre n’avait été envisagé avant, et la date de mise en service était arrivée. La question que tout le monde se posait était « est-ce que ça va marcher ? »…

Bref, je vais vous parler directement de ce qui s’est passé à l’inauguration, car à part ça, la réunion précédente n’avait rien de très intéressant… d’autant que je n’avais rien écouté ! Mais revenons donc à cette fameuse tour. Situé derrière le Palais de la foudre, elle représentait officieusement le point central de la cité. Toute la ville était regroupée à l’intérieur, dans l’immense hall, isolé de l’extérieur, pour des soucis de sécurité. Une colonne de verre immense était érigé à l’intérieur, à l’intérieur de laquelle spiralaient d’énormes câblages en argent, servant de conducteur jusque dans le sous-sol. Si la machine fonctionnait, les câbles devaient normalement s’irradier d’une intense lumière bleue, signe de la quantité colossale d’énergie emmagasiné.
Tandis que la foule attendait un dénouement, moi, ainsi que le Kage et le reste de la troupe présente à la réunion, attendions dans la salle des machines, au plus profond de l’enceinte. Plusieurs ingénieurs et scientifiques en blouse blanche pianotaient frénétiquement sur des consoles, faisant dérouler devant leurs yeux des lignes de code incompréhensible pour les gens normaux comme moi. Ces mecs voyaient à travers la matrice ! Plus sérieusement, c’est lorsque l’un d’eux releva le nez de son pupitre, pale et le front baigné de sueur, que je compris qu’un truc ne tournait pas rond. En même temps, si tout devait se passer si simplement…

- Monsieur, il y a un problème avec le flux d’énergie, l’accumulateur est chargé, mais il ne parvient pas à redistribuer l’énergie dans la tour !

- Comment ça ?! Vous plaisantez j’espère !

Ce qui semblait être le chef du projet, venait d’interrompre le discours qu’il tenait au chef du village, pour devenir tout pâlichons à son tour…

- J’ai bien peur que non… Les commandes de la valve semblent défectueuse… Un éclair à surement dû toucher un point sensible de la machine ! Pourtant ce genre de chose n’aurait pas dû arriver…

- Et est-ce si grave que ça ?

Le Raïkage fit entendre sa voix pour interrompre les deux hommes et comprendre ce qui se passe.

- Et bien… Vous voyez, l’énergie accumulé dans le condensateur atteint des milliers de Gigawatt, et si ce flux élémentaire n’arrive pas à s’écouler convenablement, les batteries de résistance disposée à l’intérieur de la tour, émettront un rayonnement si puissant, que le village pourrait bien être rasé de la carte d’un seul coup. La solution serait de monter au sommet de la tour et de réinitialiser la séquence d’alimentation en actionnant la matrice énergétique, afin de laisser passer enfin cette énergie accumulé… Mais ça serait suicidaire !

- Et d’une manière plus simplifié ?

- Hum… C’est comme si vous accumuliez une énorme quantité d’eau dans un tuyau, en en bouchant l’extrémité… SI vous ne retirez pas le bouchon, l’eau continuera de s’accumuler jusqu’à ce que le tuyau explose. Mais si vous le faite, l’eau pourra s’écouler normalement, bien, que la puissance du jet ne vous mouille totalement.

- Mmh… en effet c’est problématique ! Et y a-t-il un moyen rapide d’accéder à cette valve ?

- Euh oui, en empruntant cet ascenseur juste là… Mais vous n’y songez pas j’espère ? Vous y laisseriez la vie à coup sûr ! Le mieux à faire c’est d’annuler l’opération pour le moment et de la relancer lorsque la situation sera réglé !

- Mais monsieur, l’énergie déjà stocké dans les paratonnerres est à un stade critique, stopper l’opération pourrait avoir les mêmes conséquences que de ne rien faire du tout !

- Dans ce cas la question ne se pose pas ! Je vais all...

Sa phrase fut interrompue par le chuintement pneumatique de la porte de l’ascenseur qui se refermait devant moi. A travers la vitre en plexiglass, j’observais leur air médusé, tandis que je m’élevais à toute vitesse le long de la tour, pour atteindre le sommet. J’avoue n’y avoir réfléchis qu’un instant… Mais ma tâche était de veiller à la sécurité du village et celle de mon Kage. La cabine traversa une faille dans le plafond pour continuer sa course à l’air libre. Je pouvais admirer tout le village de la foudre, plongé sous une pluie permanente, moucheté de quelques raies de lumière blanche, s’abattant par moment au loin. Je pouvais admirer aussi les différents paratonnerres disposés autour du village. Au nombre de sept, ils irradiaient d’une lueur menaçante sous le gris des nuages. Ces mecs ne plaisantaient pas ! Une pensée triste traversa mon esprit… Ce n’était pas la mort qui me rendait ainsi. J’étais triste de ne pouvoir assister au spectacle d’un soleil brillant enfin au-dessus du village caché de la foudre. Je l’avais toujours connu ainsi, tout comme ce pays… Ce n’est qu’à l’adolescence que je vis enfin à quoi ressemblait un ciel bleu et ensoleillé, lors d’un déplacement vers le pays du vent. Mmh… dommage, mais peut être que de là où je serais ensuite, je pourrais voir la suite des évènements.

La cabine se stoppa, et je posais une dernière fois mon regard vers le ciel, avant de me retourner et sortir de l’ascenseur.

- Tu as toujours voulu trop en faire mon cher Kensa…

Mon cœur s’arrêta de battre une seconde, tandis que j’observais à quelques mètres de moi, le Raikage, en train d’actionner la valve d’écoulement.

- NON, NE FAITES PAS ÇA !

- C’est toi qui prendra ma relève, j’ai confiance… Bon, à une prochaine fois !

- NOOOOON !

Le Raikage composa un signe, avant d’abaisser le levier contrôlant la valve, d’un coup sec. Au même moment, des sceaux, semblables à des chaines rouges, glissèrent le long de mon corps avant de s’imprimer, me plongeant presque immédiatement dans une des techniques secrète du clan Togushi. Je venais de changer de plan spatial, me retrouvant dans un plan parallèle au notre, où je ne pouvais être ni vu, ni entendu, ni même altéré par quoi que ce soit du monde réel. Bien que toute trace de mon corps soit disparue, Fukei me fixait du regard, un sourire crispé à ses lèvres. Une seconde plus tard, un bruit sourd retenti, et une décharge monumentale d’énergie aveuglante s’abattit au sommet de la tour, m’obligeant à détourner le regard un instant. Lorsque cela cessa, j’ouvrais péniblement les yeux en contemplant l’endroit où se tenait mon Senseï il y a une seconde, avant de constater qu’il ne restait plus aucune trace de lui…

Le calme était revenu, et la technique du défunt Raïkage s’estompa, me ramenant dans le plan auquel j’appartenais d’ordinaire… Quelques minutes plus tard, je reprenais l’ascenseur pour redescendre dans la salle de commande. Livide, dans ma tête tournaient encore les images de ce qui venait de se passer, tandis que les silhouettes de différentes personnes devenaient visible sous mes pieds. Les portes s’ouvrirent et plusieurs scientifiques et ninjas accoururent autour de moi.

- Ça a marché ! Ça a marché ! Mais où est passé le Raïkage ?...

- C’est lui qui a poussé la valve… Il s’est sacrifié…

Comme des coups de poignards, les mots me déchiraient l’estomac à mesure que je les prononçais… Un Jônin du village posa sa main sur mon épaule et se pencha pour croiser mon regard.

- Et… A-t-il dit quelque chose ?

- Oui… c’est à moi qu’il a confié le village…

Une violente nausée failli me prendre alors que je terminais ma phrase, si bien que le ninja me soutint en passant un bras sur mes épaules, avant de me raccompagner à l’extérieur, suivit par le reste de la troupe scientifique qui gardait à présent un silence de glace. A mesure que nous approchions du hall, des échos devenaient de plus en plus audible. Une acclamation, des cris de joie, tout ça retentissait comme un immense brouhaha dans la salle ou patientais les citoyens. La pièce était illuminée d’une éblouissante lumière bleue, signe que le projet était un succès ! La masse commençait à se précipiter à l’extérieur, afin de constater des résultats. Le ninja m’aida à me diriger vers la sortie doucement, jusqu’à ce que les gouttes de pluie me chatouillèrent le visage de nouveau. Je levais les yeux au ciel pour admirer le résultat. Les nuages gris sombre déversant des trombes d’eau, s’estompaient petit à petit, laissant passer des liserais de couleurs jaunes-orangés dans le ciel. Le soleil se couchait sur le pays de la foudre, et le village pouvait contempler ce spectacle à présent. Grâce au sacrifice d’un homme, j’ai pu finalement voir se concrétiser un rêve… admirer le ciel, les pieds posé sur le sol de mon pays. Je restais de longues minutes la bouche légèrement ouverte à admirer ce spectacle, quelques larmes coulant sur mes joues.

C’est depuis ce jour, que grâce au sacrifice d’un homme, le cataclysme put prendre fin au pays de la foudre, après presque deux siècles. Plus tard, le conseil du village me nomma Raïkage, et contre mon avis, ils jugèrent qu’une aire nouvelle s’était créé, et qu’il fallait faire table rase du passé. C’est ainsi qu’au lieu de devenir Raïkage dix-neuvième du nom, je fus nommé Shodaïme Raïkage, de la nouvelle ère du village de Kumo.

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Togushi Kensaku ~ Shodaîme Raïkage

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